l'AFLOC
les amis des forêts de Laigue, d'Ourscamp et de Compiègne
Bonjour à tous
Encore une vaste mascarade.
Chasseurs, promeneurs, photographes et j en passe...la forêt Compiègnoise regorge d animaux comme vous pouvez le voir lors de vos promenades .
.y en a tellement que vous ne pouvez plus circuler librement
dans les chemins tant les passages des grosses hardes prennent un temps
incommensurable n est ce pas ?
Je n aimerais franchement pas être à la place de
certains responsables de l onf qui semble être dans L obligation d affirmer, en
dépit du bon sens, des effectif pléthoriques, permettez moi de m'inquiéter un
instant pour votre santé mentale.
Comment peut on tenir une position aussi
dichotomique que schizophrénique consistant à affirmer en permanence strictement
l inverse de la réalité ? ....
.La vérité parait être en réalité bien ailleurs,
les effectifs de grands cervidés n ont jamais été aussi bas depuis les années 80
et la forêt jamais autant sur exploitée , je ne reviendrais pas sur les raisons
de sur cette surexploitation m’étant déjà longuement exprimé sur le sujet . Pour
information et contrairement à ce qui est sous entendu les cerfs ne franchissent
pas les routes au grand galop sans assaillants à leurs trousses en temps normal
ils sont plutôt prudents à la traversée des grands axes routiers tous les
passionnés le savent, en revanche et même si il ne restait qu un seul animal que
l on forçait à passer la route il y aurait collision.
Devant l attitude pour le moins étrange de certains présidents de lots de chasses qui admettent à la quasi
unanimité en off la très forte baisse des effectifs de grands cervidés, ne
sommes nous pas en droit de nous interroger ?
En effet, l onf semble être craint par l ensemble de ces chasseurs, qui pourtant et soit dit en passant sont avant
tout des clients de l onf, c est bien là que le bas semble blesser, des intérêts
économiques de part et d autres doivent bien exister pour que des positions
aussi intenables qu' abjectes puissent perdurer. La réponse ne serait elle pas
en partie du côté des adjudications à venir ? Les présidents souhaitant
renouveler leurs baux de chasse semblent ne pas vouloir heurter la légère
sensibilité de l office , serait ce de peur de perdre leur territoire? Autre cas
de figure, celui des présidents souhaitant passer la main, à croire que certains
sont écœurés, le principal argument pour vendre un lot semble être les chiffres
des 3 dernières années avant la vente, n est ce pas une des raisons de la
pression mise par l onf à la réalisation du plans de chasse?
Que dire de la vénerie qui quoiqu'on puisse en penser avait jadis la langue bien pendue et un
poids important dans la balance et qui semble avoir depuis peu le bec cloué, d
autres équipages notamment anglais n auraient ils pas été proposé en potentiels
repreneur?
A croire que les intérêts financiers et les adjudications tuent
également la liberté d'expression.
Vous l aurez compris n'ayant aucun intérêt
mercantile ma liberté de parole est totale. N est il pas grand temps que chacun
prenne ses responsabilités, quel sera l intérêt de chasser dans un désert ?
Pendant que la France est debout certains paraissent bien être à genoux.
Mathieu Sadoul vice - président de L' Afloc.